La séance des jeunes spectateurices

La séance des jeunes spectateurices se dessine comme une porte ouverte sur le processus créatif d'une pièce de théâtre.

L'art d'être spectateurices

Nous proposons de décomposer les différents éléments d’un spectacle pour les éprouver, les analyser et en faire un espace de dialogue permettant à chacun·e d'être spectateurice.

Quand nous demandons à des enfants ou à des adolescent·e·s d’estimer le temps nécessaire à la conception d’un spectacle, les réponses sont surprenantes. Pour certain·e·s, c’est quelques jours, d’autres quelques semaines. À bien y réfléchir, elles ne sont pas si étonnantes que cela.
Pendant les mois de répétitions, l’équipe artistique s’emploie à faire en sorte que les choses soient évidentes et fluides. Comédien·ne·s, éclairagiste, costumier ou costumière, scénographe, auteur ou autrice, metteur en scène … font converger ensemble des signes pour créer un langage composé d’images, de sons, de paroles. Recevoir cette proposition artistique fait appel à la sensibilité, à l’imaginaire et à l’intelligence.

Nous sommes tout autant surpris ou parfois décontenancé·e·s lors des applaudissements ou des échanges. Exprimer son ressenti nécessite une connaissance de ces signes.

Voir un spectacle

Tout commence par une scène vide.
Que se passe-t-il si nous ajoutons de la lumière, une musique, une chaise…
Elle devient falaise, place, rue, chambre, bureau…
Déjà, l’imaginaire se met en mouvement.
Que se passe-t-il si une comédienne traverse la scène ?
Si elle rencontre un autre personnage ?
L’arrivée d’un texte multiplie les possibilités.

À chaque étape, nous nous emploierons à identifier les émotions provoquées par ces esquisses de scène. Chez l’un·e la joie, chez l’autre la colère, la tristesse, l’enthousiasme, l’ennui… Au fil d’un spectacle, tous ces éléments se superposent et s’ajoutent emportant les spectateurices dans un voyage sensible que chacun·e vit à sa manière.
Une fois la représentation terminée, libre à chacun de s’exprimer en applaudissant.
Mais comment, si l’histoire était ennuyante et les comédien·ne·s formidables ? Si les costumes, la lumière et la scénographie étaient fabuleux mais le texte un peu long parfois ?…

Une fois ces premiers codes décryptés, nous devenons spectateurices avec la présentation de NOUR * de Samuel GALLET (saison 23/24).
Après avoir longtemps marché, une petite fille – Nour – arrive dans une ville toute blanche. Elle y rencontre d’autres enfants. Elles et ils cherchent comment lutter contre les monstres qui, la nuit, envahissent les rues. Des mots écrits sur les murs seraient un moyen mais lesquels ?
Une occasion de mettre à l’épreuve les notions abordées et de dialoguer avec son voisin, sa voisine pour construire son regard critique.

  • Dates
  • Tarif
  • Inscriptions
  • MAR 5 DÉC 23 à 14h
    LUN 11 DÉC 23 à 9h30 et 14h
    VEN 15 DÉC 23 à 9h30
    LUN 18 DÉC 23 à 9h
    MAR 12 MARS 24 à 9h30 et 14h
    LUN 18 MARS 24 à 14h


    Jauge maximum : 2 classes par séance
    Durée : 1h30 environ


    ÉCOLES PRIMAIRES – CM1/CM2
    COLLÈGES 6ème/5ème

  • 6 € par élève

    • Télécharger une fiche de réservation par classe ;
    • L’envoyer impérativement à l’adresse indiquée ;
    • À réception, nous vous recontacterons afin de convenir de la date retenue.

Autres projets appartenant à notre
répertoire en construction

Le Poisson volant
Dans la Chevelure de Bérénice
Les cahiers théâtre
Nos parutions