La séance des jeunes spectateurices

L'art d'être spectateurices
Quand nous demandons à des enfants ou à des adolescent·e·s d’estimer le temps nécessaire à la conception d’un spectacle, les réponses sont surprenantes. Pour certain·e·s, c’est quelques jours, d’autres quelques semaines. À bien y réfléchir, elles ne sont pas si étonnantes que cela.
Pendant les mois de répétitions, l’équipe artistique s’emploie à faire en sorte que les choses soient évidentes et fluides. Comédien·ne·s, éclairagiste, costumier ou costumière, scénographe, auteur ou autrice, metteur en scène … font converger ensemble des signes pour créer un langage composé d’images, de sons, de paroles. Recevoir cette proposition artistique fait appel à la sensibilité, à l’imaginaire et à l’intelligence.
Nous sommes tout autant surpris ou parfois décontenancé·e·s lors des applaudissements ou des échanges. Exprimer son ressenti nécessite une connaissance de ces signes.
Voir un spectacle
Tout commence par une scène vide.
Que se passe-t-il si nous ajoutons de la lumière, une musique, une chaise…
Elle devient falaise, place, rue, chambre, bureau…
Déjà, l’imaginaire se met en mouvement.
Que se passe-t-il si une comédienne traverse la scène ?
Si elle rencontre un autre personnage ?
L’arrivée d’un texte multiplie les possibilités.
À chaque étape, nous nous emploierons à identifier les émotions provoquées par ces esquisses de scène. Chez l’un·e la joie, chez l’autre la colère, la tristesse, l’enthousiasme, l’ennui… Au fil d’un spectacle, tous ces éléments se superposent et s’ajoutent emportant les spectateurices dans un voyage sensible que chacun·e vit à sa manière.
Une fois la représentation terminée, libre à chacun de s’exprimer en applaudissant.
Mais comment, si l’histoire était ennuyante et les comédien·ne·s formidables ? Si les costumes, la lumière et la scénographie étaient fabuleux mais le texte un peu long parfois ?…
Une fois ces premiers codes décryptés, nous devenons spectateurices avec la présentation de NOUR * de Samuel GALLET.
Après avoir longtemps marché, une petite fille – Nour – arrive dans une ville toute blanche. Elle y rencontre d’autres enfants. Elles et ils cherchent comment lutter contre les monstres qui, la nuit, envahissent les rues. Des mots écrits sur les murs seraient un moyen mais lesquels ?
Une occasion de mettre à l’épreuve les notions abordées et de dialoguer avec son voisin, sa voisine pour construire son regard critique.
MAR 5 DÉC à 14h
LUN 11 DÉC à 9h30 et 14h
VEN 15 DÉC à 9h30 et 14h
MAR 12 MARS à 9h30 et 14h
MAR 19 MARS à 9h30 et 14h
Jauge maximum : 2 classes par séance
Durée : 1h30 environ
ÉCOLES PRIMAIRES – CM1/CM2
COLLÈGES – 6ème/5ème6 € par élève
- Télécharger une fiche de réservation par classe ;
- L’envoyer impérativement à l’adresse indiquée ;
- À réception, nous vous recontacterons afin de convenir de la date retenue.
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